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Les bienfaits du massage pour bébé ?

Quels sont les bienfaits du massage parent-bébé ? Dans cet article, nous allons passer en revue quelques uns des plus importants.

Le massage, vecteur de bien-être

masser le bébé et communiquer

Le massage pour bébé à de nombreux bienfaits. Il s’agit d’une approche très intéressante pour les parents.

En effet, le toucher est l’un des premiers moyens par lesquels les parents établissent un lien avec leur nouveau-né.

Le premier contact que va avoir le bébé lors de sa naissance est la peau de sa maman.

La plupart du temps, lorsqu’il n’y a aucune difficulté néonatale, le bébé est immédiatement posé sur le ventre de sa maman.

Il se produit alors à ce moment-là une chose étonnante !

Le bébé rampe jusqu’au sein de sa mère pour profiter de cette première tétée.

C’est tout simplement magique ….

Le massage pour bébé est une pratique ancienne.

Il remonte à l’Antiquité où il était pratiqué dans diverses cultures à travers le monde.

les bienfaits du massage

On le retrouve en Chine, en Égypte, en inde et chez les Grecs. Les techniques de massage ont évolué au fil du temps, influencé par différentes traditions médicales et philosophiques.

Elle offre une variété d’avantages tant pour le nourrisson que pour les parents.

En quelques points, le massage favorise :

  • La connaissance du corps et du schéma corporel pour le bébé,
  • Le développement de sa tonicité et de sa motricité,
  • Une meilleure qualité de sommeil grâce à l’apaisement et à la détente occasionnée,
  • Une communication non verbale intense,
  • Un lien affectif renforcé pour le parent,
  • Et une meilleure compréhension des signaux corporels du bébé.

Les bienfaits dans le lien parent-enfant

Le massage favorise une connexion profonde entre les parents et leur bébé. Les mouvements doux et les contacts physiques renforcent le lien émotionnel, créant ainsi un environnement sécurisant pour le nourrisson.

Les contacts cutanés répétés lors du massage déclenchent chez l’enfant, tout comme chez le parent, une sécrétion hormonale :

  • L’ocytocine
  • L’endorphine

Ces hormones favorisent le bien-être et l’apaisement. Elles sont responsables « du vivre ensemble » et de l’attachement.

le massage est apaisant

Du côté du bébé, Il ressent cette proposition faite par son parent comme rassurant. Et favorisant les conditions du bien-être physique et psychique.

Il permet l’élaboration d’une sécurité de base, grâce à l’apport protecteur de son parent.

Le massage contribue au développement sensoriel du bébé en stimulant ses sens tactiles. Cette approche l’aide à améliorer la conscience corporelle, favorisant ainsi le développement moteur et cognitif.

Côté parent, des études de 2003 (Field) rapportent que lors d’une séance de massage, les parents ressentent un vrai apaisement dans leur relation à leur enfant mais également en leur relation de couple.

En effet ils font le retour positif de la facilité avec laquelle ils arrivent à calmer et à endormir leur enfant.

Nous savons en effet que l’endormissement peut être source de stress et d’angoisse autant chez l’enfant que chez le parent.

La compétence acquise par le parent lors de séances de massage accompagnés par un professionnel sont alors très intéressantes.

Le massage comme outil de mieux-être

En premier lieu, le massage a un effet bien connu sur la baisse du stress ; il évite ainsi une surcharge de cortisol, hormone libérée en cas de stress.

La diminution de cette hormone semblerait contribuer à renforcer la réponse immunitaire chez l’enfant

👉  Des études sont en cours en ce sens

De plus, le massage peut soulager les maux courants de votre bébé tels que les « douleurs digestives » et les difficultés de sommeil.

Les mouvements doux aident bien souvent à apaiser l’inconfort et favorise un sommeil plus paisible.

Sur le plan organique, des études montrent les bienfaits du massage notamment par les appuis continus sur la peau qui stimule la circulation sanguine.

Sur le plan neurologique il semblerait que cette technique corporelle favorise les connexions neuronales.

 

Passons à la pratique

Maintenant que nous avons vu tous les bienfaits du massage, tant du côté du parent que du côté de l’enfant.

Et bien évidemment dans la relation toute nouvelle que cela permet d’établir entre les parents et le bébé, nous allons pouvoir passer à la pratique.

la pratique du massage

Il faut tout d’abord savoir qu’elle existe de nombreux professionnels qui proposent des accompagnements dans le massage parents bébé.

Renseignez-vous et n’hésitez pas à leur demander leur formation et leur certification.

Vous pouvez le trouver chez des auxiliaires de puériculture, des psychomotriciens, ou encore les éducatrices de jeunes enfants.

Toutefois, vous pouvez aussi vous faire confiance et essayez de le mettre en place à la maison.

Pour cela, je vous donne quelques astuces et conseils pratiques pour le massage de bébé :

  • Choisissez un moment où votre bébé est détendu et alerte, évitant les moments de faim ou de somnolence.
  • Utilisez une huile de massage simple ou une crème, adaptée à la peau délicate du bébé. (Demandez conseils à votre médecin)
  • Assurez-vous que l’environnement soit calme et confortable.
  • Pensez à bien chauffer la pièce pour que bébé soit bien
  • Mettez sa serviette à préchauffer sur un chauffage pour allonger votre bébé dessus
  • Chauffez-vous les mains dans un fond d’eau chaude

👍 Je vous propose également d’aller regarder la vidéo que nous avons faites pour vous.

👉 C’est parfait, vous êtes prêt !

le massage parent-bébé

En conclusion, le massage pour bébé va au-delà d’une simple routine. `

C’est une occasion précieuse de :

  • renforcer le lien émotionnel,
  • favoriser le développement sensoriel
  • promouvoir le bien-être général du nourrisson.

En intégrant le massage dans la routine quotidienne, vous pouvez créer des moments spéciaux qui bénéficieront à la fois à votre bébé et à vous-mêmes !

Qu’est-ce que le bébé perçoit du monde ?

Qu’est-ce que le bébé perçoit du monde ? C’est une question que l’on se pose lorsque l’on devient parent !

Mon bébé va t-il m’entendre ? Va t-il reconnaître ma voix ? Est-ce qu’il va me voir tout de suite ? Mais à quel âge voit-il d’ailleurs ?

Autant de questions tout à fait légitime que vous vous posez très certainement.

Découvrez dans cet article des notions sur le développement de la sensorialité de votre bébé.

Le bébé perçoit le monde avec 7 sens !

Ce que bébé perçoit du monde

Si nous parlons de sensorialité, il faut tout d’abord parler des systèmes sensoriels que l’on possède.

Nous pensons alors spontanément à nos 5 sens : la vue, l’ouïe, le touché, l’odorat et le gout. Ces sens font référence à des sensations qui nous viennent du monde extérieur mais il existe d’autres systèmes sensoriels qui vont nous permettre de ressentir notre propre corps. Ceux-ci nous viennent de l’intérieur.

Et ils aident tout autant le bébé à percevoir le monde qui l’entoure.

 

On parle ainsi :

  • Du système proprioceptif grâce auquel nous arrivons à ressentir les positions de nos membres.
  • Du système kinesthésique et vestibulaire grâce auxquels nous pouvons ressentir les mouvements globaux de notre corps (déplacement, changement de posture, variation de vitesse)

Tout commence avant la naissance ...

Durant la vie intra utérine, qu’est ce le bébé perçoit du monde ?

Sachez que le fœtus développe des compétences multiples et notamment sensorielles qui le préparent à la découverte du monde extérieur.

En effet, le milieu utérin est un environnement riche en stimuli sensoriels qui permet le développement de tous les systèmes afin de les rendre fonctionnelles, voire pour certain déjà mature à la naissance.

le bébé perçoit déjà dans le ventre

Le fœtus développe donc dans un ordre bien précis chaque système :

  • Le système tactile est le premier système à se développer dès la 7ème semaine. Il est tout au long de la grossesse sollicité grâce au contact constant de la paroi utérine avec le fœtus
  • Les systèmes vestibulaire et proprioceptif se développent quasi au même moment que le système tactile. Ils sont sollicités grâce aux mouvements du fœtus qui baigne dans le liquide amniotique.
  • Les systèmes olfactif et gustatif, complémentaires, sont activités par les arômes et saveurs du liquide amniotique, qui varient selon les habitudes alimentaires de la maman. Le fœtus commence à distinguer ses spécificités dès le 3ème mois de grossesse pour la langue et le 6ème mois pour le nez.
  • Le système auditif se développe vers le 5ème mois. Le fœtus commence à percevoir des sons internes au corps de la maman, puis un son intermédiaire qui correspond à la voix de sa maman. Enfin, il perçoit les sons extérieurs atténués par la paroi utérine.

A la naissance, le système n’a pas achevé sa maturation et se fait progressivement pendant la première année.

  • Le système visuel est le dernier système à se développer in utéro. En effet, le milieu n’est pas très stimulant pour le fœtus, car assez sombre.

Néanmoins, le système sera fonctionnel dès le 7ème mois de grossesse. Le fœtus peut apercevoir de la lumière. La maturation se fait surtout après la naissance jusqu’au 6 ans de l’enfant.

La naissance, un choc entre 2 mondes !

La naissance représente pour le tout petit une transition entre 2 mondes. Il passe d’un milieu très contenant, protecteur, enveloppant, à un milieu vaste et étendu dans lequel il doit s’adapter pour pouvoir s’y développer harmonieusement.

Sa perception du monde change radicalement ! La contenance constante de la paroi utérine disparait, l’effet de pesanteur s’installe et le nouveau-né découvre un monde rempli de sons, de lumière et d’images en mouvements.

Il porte un bagage sensoriel fonctionnel qui va alors lui permettre de répondre dès ces premiers instants de vie, aux premières stimulations de ce nouvel environnement.

Un éveil sensoriel est alors à sa portée pour l’accompagner vers un développement psychomoteur harmonieux

L’éveil sensoriel, des sensations pour bien grandir.

Durant les 2 premières années de sa vie, notre tout petit se lance dans la découverte de son environnement. Il s’appuie sur ses compétences sensorielles et multiplie ses expériences au fil des mois : il regarde, entend, touche, goute et sent le monde.

 

Chaque sens conduit l’enfant vers le développement d’une compétence qu’elle soit motrice, intellectuelle, langagière ou sociale. Il est donc essentiel de soutenir un éveil sensoriel ajusté (dans une dynamique et une réflexion du “ni trop”,  “ni pas assez”), pour aider l’enfant à s’épanouir pleinement.

Que faire concrètement ?

Tout comme il l’était dans le ventre de sa maman, le tout petit a besoin de contact tactile et de contenance pour se sentir en sécurité. Solliciter le sens du touché c’est développer une réassurance, nécessaire à l’enfant dans son épanouissement psychique, affectif et émotionnelle. Cela permet de développer un sentiment d’unité corporel

Les temps de portage et de massage notamment favorise le développement de ce sens.

Qu'est ce le bébé ressent ?

Les sens vestibulaire et proprioceptif sont responsables du maintien de la posture et de l’équilibre. Ils permettent une perception de la position du corps et des mouvements dans l’espace.

Ainsi, le développement de ces sens favorise notamment l’évolution motrice du tout petit. Ils accompagnent en effet l’intégration des différentes postures et schéma moteur (tenir assis, debout, ramper, se redresser etc..).

La meilleure façon d’accompagner votre bébé est alors de l’installer en motricité libre et de favoriser le portage ; ces deux approchent favorisent le développement de ces 2 sens.

Parlons aussi des autres sens !

Dès la naissance, le tout petit peut distinguer des gouts (salé/sucré/acide/amer) et des odeurs et identifier celles qui lui sont familières. Ainsi, l’odeur de la maman peut avoir une fonction de réassurance. Sur un versant alimentaire, le fait de multiplier la proposition de saveurs et d’odeurs permet d’affiner et de favoriser la diversification alimentaire.

A la naissance, l’enfant à une acuité visuel proche de 1/20ème ; il ne distingue pas les couleurs et son champ visuel est réduit à 55° (contre 140° à l’âge adulte).

La proposition d’objet contrasté (noir et blanc) placé à environ 20/30 cm de son visage est une approche adaptée pour lui proposer un objet. Toutefois, il distingue et s’intéresse davantage aux visages humains qu’aux objets. Passez donc du temps face à lui à lui raconter des histoires ; il fixe alors vos sourcils ou la limite de votre front avec vos cheveux et boit vos paroles avec grand intérêt.

À 1 an, toutes les couleurs sont visibles et son champ visuel s’élargit et atteint son maximum.

Son acuité visuelle atteint les 10/10ème à 6 ans.

Le bébé a l’oreille fine et il saisit bien plus de choses qu’il n’y paraît. En encourageant l’enfant à découvrir des sons (instruments de musique), en lui parlant, cela favorise son développement langagier. Avec un bain sonore quotidien, le bébé va peu à peu construire les bases de son langage (babillage, gazouillis, mots puis phrases).

Vous comprenez à présent mieux comment votre bébé perçoit le monde depuis qu’il est dans votre ventre. 

Vous avez également toutes les cartes en mains pour l’accompagner au mieux dans sas sensorialité !

Pour trouver de bonnes idées d’activités d’éveils pour votre bébé, nous vous conseillons l’achat de ce livre : “Les activité d’éveil des tout-petits”

Pour allez plus loin, nous vous conseillons la lecture de cet article très intéressant de l’INSERM sur le Toucher 

Tout savoir sur la plagiocéphalie

La plagiocéphalie chez le bébé : De quoi parle t-on ? Quels facteurs l’aggravent ? Comment la prévenir et l’accompagner ?

Qu’est-ce qu’une plagiocéphalie ?

Qu'est-ce que la palgiocéphalie ?
La mesure du périmètre crânien

La plagiocéphalie chez le bébé fait partie des déformations crâniennes positionnelles.

Elle se définit comme l’aplatissement unilatéral du crâne contrairement à la brachycéphalie postérieure qui est le raccourcissement antéro-postérieur du crâne.

Dans ce cas, le crâne du bébé est uniformément plat.

On décrit 2 types de plagiocéphalies chez le bébé :

  • Celle fronto-occipitale
  • Et celle occipitale

La plagiocéphalie peut être de 2 ordres :

  • On parle de la plagiocéphalie positionnelle qui est la plus fréquente.
  • Il existe également la plagiocéphalie liée à une soudure précoce des sutures crâniennes du bébé.

Elle s’appelle alors craniosténose ; elle est souvent associée à d’autres syndromes plus complexes et demande l’avis d’un neurochirurgien.

2- Quels sont les facteurs aggravant une plagiocéphalie ?

Le risque de plagiocéphalie positionnelle augmente :

  • Avec le placement de bébé In Utéro :

Pour mieux comprendre cette notion, je vous conseille d’écouter Alexandra Richard, Ostéopathe pédiatrique à Paris.

Elle nous parle des positions In Utéro et le lien avec les postures de bébé après la naissance.

Le bébé qui pousse en arrière du fait de douleurs digestives, par exemple
  • En présence d’un torticolis,
  • Si le bébé a tendance à pousser en arrière donc à avoir un schéma moteur en hyperextension,
  • Lorsque bébé est sujet aux reflux (RGO); dans ce cas, allez consulter les conseils de portage d’Alexia Tobelem, psychomotricienne et monitrice de portage.
  • Chez le bébé qui dort avec la tête toujours du même côté
  • Enfin, du fait de l’utilisation de matériels de puériculture sur des durées trop importantes.

En conclusion, la plagiocéphalie positionnelle chez le bébé apparait dès les 1ers mois et est la conséquence d’une absence totale ou partielle de mobilité du bébé au niveau de sa tête et de son cou par rapport à son axe corporel.

Ainsi, cette absence ou faible mobilité entraine une modification de la forme du crâne à un âge où celui-ci est encore très malléable.

Cette déformation engendre progressivement un blocage de plus en plus complexe par effet « boule de neige » ; le bébé parvient de moins en moins à tourner la tête avec un crâne qui le permet naturellement de moins en moins.

Comment agir pour éviter la plagiocéphalie chez le bébé ?

🚨La priorité numéro 1 : Ne pas faire dormir bébé sur le ventre !!

Depuis 1992, l’OMS et les médecins ont décidés de préconiser le coucher des bébés sur le dos.

Grâce à ce coucher en décubitus dorsal, ce sont plus de 20 000 vies de bébés qui ont été sauvés par cette pratique recommandé par la HAS

Le bébé doit dormir sur le dos

Le risque de “mort inattendue du nourrisson”, auparavant appelé « mort subite du nourrisson » a été réduite de 50% depuis la mise en place de cette disposition médicale.

Le principal facteur de risque de mort inattendue est le couchage en position ventrale avec le risque d’enfouissement, d’hyperthermie et de confinement respiratoire).

Il faut également évoquer le couchage latéral avec le risque de basculement sur le ventre du bébé ; or, il n’a pas encore les compétences psychomotrices nécessaire pour se redresser et se mouvoir pour dégager ses voies respiratoires.

Nous devons également évoquer les matériels de contention inutiles :

  • Cale-bébé, cale-tête, coussin de positionnement, réducteur de lit, etc…

Ils sont inutiles, délétères et dangereux car ils peuvent favoriser le retournement ventral et augmentent le risque de décès asphyxique par enfouissement.

Enfin, les objets pouvant recouvrir, étouffer ou confiner l’enfant sont à proscrire (Doudous, peluches, couettes, couvertures, etc.), ainsi que les tours de lit.

Ils sont dangereux car ils confinent l’air inhalé par le bébé et augmentent le risque d’enfouissement et d’hyperthermie.

En conclusion, le couchage sur le ventre n’est pas la solution pour éviter ou amoindrir une plagiocéphalie chez le bébé !

Que faire pour éviter et prévenir la plagiocéphalie ?

La première chose à faire est de déculpabiliser les parents qui bien souvent regrettent de ne pas avoir vu plus tôt et ne pas avoir consulté un professionnel.

Prévenir la plagiocéphalie par la liberté de mouvements

Les comportements à avoir sont les suivants :

  • Variez les positions de votre bébé lors des activités de jeu au sol,
  • Disposez ses jouets autour de lui afin de l’inciter à regarder sur les côtés.
  • N’en mettez pas trop mais pensez plutôt à les changer après quelques jours d’utilisation.

 

Ce changement va maintenir son attrait et son envie d’aller les regarder et les chercher.

Utilisez des jeux avec une sensorialité variée : visuelle avec des damier noir et blanc, auditif avec une petite musique, tactile avec des textures différentes, ….

Lors du change, habituez-le progressivement à être sur le ventre : il se musclera le cou et le dos.

Pour cela, amenez votre bébé par une manœuvre de retournement comme nous le décrivons dans cette vidéo.

Pensez à lui mettre un miroir pour stimuler son redressement.

Pour rappel, l’OMS préconise de mettre le bébé sur le ventre en votre présence, « 30 minutes sur 24h », par petite séquence, selon le niveau tonique et musculaire de votre bébé

Mettre bébé sur le ventre 30 minutes par jour, selon l'OMS

Une autre action à avoir en tête est de prendre souvent votre bébé dans vos bras.

Lors de la prise du biberon ou de la tétée, pensez à changer de bras lorsque vous portez votre enfant : votre bébé tournera ainsi la tête pour capter votre regard.

Limitez au maximum le temps passé dans du matériel de puériculture (transat, baby-relax, cosy…) et réservez les sièges-coques aux transports en voiture.

Nous vous invitons à lire l’article réservé à la motricité libre qui vous explique tout sur ce sujet !!

La prise en charge par un casque
Prise en charge de la plagiocéphalie par orthèse crânienne

La Haute autorité de Santé (ARS) et le Conseil National Professionnel de Pédiatrie (CNPP) explique dans leurs recommandations qu’en « l’absence d’amélioration de la déformation crânienne après une prise en charge adaptée, le médecin doit orienter l’enfant tôt, possiblement dès la fin du premier semestre, vers un centre de compétences ou de référence des malformations crânio-faciales »

En effet, ces situations sévères de déformations crâniennes peuvent être un symptôme évocateur d’un trouble plus important qu’il est alors bon d’aller explorer.

Dans ce cas, la famille consultera un neurochirurgien ou encore un chirurgien spécialisé dans la sphère maxillo-faciale.

Ce sont ces médecins spécialistes qui sont à même de prescrire, de manière exceptionnelle, une orthèse crânienne au bébé.